Shoshana Tolstoï

[je préfère prévenir, je n’ai pas fait l’ombre d’un cadeau à mon personnage… Si j’ai été vraiment trop « méchante » j’éditerai]

Avez-vous lu le règlement?: Non, j'ai trop la flemme
Prénom: Shoshana (rose en hébreu) Selena (c'est son deuxième prénom, il signifie lune)

Nom: Tolstoï

Âge: 15 ans

Sexe: féminin

Famille: Que dire? Sinon qu'elle était fille unique et qu'elle est orpheline. Il ne lui reste que ses grands-parents un peu âgés pour s'occuper correctement d'elle

Pouvoir: Télépathe

Description: Shoshana était grande et plutôt mince. Ses longs cheveux ondulés, blonds, faisaient ressortir son teint relativement pâle. Jusque là, rien de bien notable… D’autant que n’ayant jamais vécu dans un pays chaud, il n’était pas surprenant que son visage ne fût pas hâlé par le soleil. Ses yeux, eux, étaient particulièrement frappant dans ce joli visage aux traits doux, enfantins. D'un joli bleu clair, ils se révélaient insondables, participant d‘une expression impassible. Autre chose de notable les concernant: ils étaient éteints et même aveugles… La jeune russe mettait le plus souvent des tenues traditionnelles de son pays et/ou de longues robes sombres (dans les bleus marines, noirs, indigo, violet,...)
Souvent froide ou distante face aux inconnus, Shoshana pouvait, parfois, sembler insensible. C’est qu’elle avait une tendance particulièrement accrue à cacher ses émotions, dans la mesure de ses capacités. C’était, contrairement aux apparences, une enfant d’une sensibilité extrême. Et, même si on ne s’en rendait pas forcément compte d’office, sa gentillesse était très profonde et sa générosité était grande. Elle aurait d’ailleurs été prête à donner sa vie pour ses proches.
Impulsive, elle réagissait souvent au quart de tour, dans le feu de l’action. Devait-être prendre une décision, réagir d’une manière ou d’une autre, elle suivait sa première intuition, fût-elle bonne ou mauvaise.
Eprise de liberté, elle ne supportait pas qu’on la bridât de quelque manière que ce fût. Plutôt susceptible et pas patiente pour un sou, que ce fût quand on ne la laissait pas libre comme l’air ou qu’on la contrariait d’une manière ou d’une autre – elle pouvait d’ailleurs se montrer assez capricieuse -, elle entrait dans des rages noires. Dans ces cas-là elle se montrait d’une grande puérilité.
Intelligente et cultivée – elle avait beaucoup lu -, la jeune russe pouvait se montrer de bon conseil. Dotée d’une grande imagination, elle vivait dans un monde onirique, inspiré de ses lectures, loin des soucis, des coups que portait la vie. Là, seulement des choses positives pouvaient lui arriver… Seulement, ça l’éloignait de la réalité, d’autant qu’elle s’enfermait dans ce monde, et ça lui faisait couper tout contact (ou presque) avec autrui. Elle qui ne s’était jamais montrée particulièrement bavarde, le devint encore moins après la mort de ses parents et après avoir perdu la vue. En fait, elle ouvrait si peu souvent la bouche pour parler, préférant saluer d’un signe de tête que de dire « bonjour », qu’on la croyait souvent, au premier abord, muette, voire parfois, un peu simple d’esprit. Ce qui n’était pourtant absolument pas le cas. D’un naturel introverti et maladivement timide, elle ne supportait pas d’être le centre de l’attention. Trop émotive, elle pouvait éclater en sanglots ou s’évanouir pour pas grand chose.
Ses passions ? La musique, les étoiles, la lecture et plus généralement les arts du spectacle. Elle jouait d'ailleurs à merveille du violon et de la balalaïka, mais avait abandonné la danse en perdant la vue - n'arrivant, dès lors, guère à se repérer dans l'espace -.

Histoire: Shoshana naquit à Moscou, un 25 décembre, d’un père astronome et d’une mère musicienne. Fille unique, elle était chouchoutée par ses parents. Son enfance ? Parfaitement heureuse. Ses parents étaient aimants, unis et faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour qu’elle s’épanouisse. C’est ainsi que Shoshana commença à pratiquer la danse, le chant et apprit à jouer de la balalaïka, instrument idéal pour la musique folklorique russe, du moins à ses yeux comme à ceux de sa famille. Très jeune également, elle commença à jouer du violon.
Sa mère étant russe et juive, lui apprit le yiddish ainsi que des chants dans cette langue.
Les années passèrent… Et l’année des 14 ans de Shoshana, la teinte de sa vie passa du rose bonbon au gris-noir. En effet, cette année là, une maladie grave sévissait dans la région… Tous l’attrapèrent… Et le 25 décembre fut un bien triste anniversaire de 14 ans. Car ce jour-là, si Shoshana se rétablit, elle découvrit qu’il ne lui restait que ses grands parents – qui vivaient au Japon -. Ses parents ne s’étaient effectivement pas remis de cette maladie et y avaient trouvé la mort. Et Shoshana y avait également perdu la vue…
Et si ses grands parents l’aimaient et étaient bons, ils n’étaient cependant pas en mesure de pendre correctement soin d’elle… C’est ainsi que la jeune fille arriva au lycée, fort malheureuse, brisée et ne pouvant s'accepter telle qu'elle était. Elle ne pouvait non plus accepter de s'en être "sortie", elle... D'avoir survécu à ceux qu'elle aimait...

Étudiant ou membre personnel du Lycée?: étudiante

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