Rencontre (PV Akiko)

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Ai était seule, du moins, c’est ce qu’il lui sembla malgré les quelques personnes plus loin qui l’intéressait autant que ses vieilles chaussettes qu’elle ne portait plus depuis un moment. La pluie tombait finement, la faisant sursauter légèrement chaque fois que ces glaçons à état liquide touchaient sa peau. Laissant ses yeux rouges se balader, Enma regardait autour d’elle d’un œil distrait. Bien sur, les autres étaient pour la plupart en petits groupes, bavardant de tout et de rien. Ai aurait en fait aimé ne pas être seule, mais les amas de foules elle n’aimait pas. Et puis, même si il n’y aurait eu qu’elle et une autre personne, les risques qu’elle active son pouvoir sans le vouloir étaient trop grands. C’était donc avec une légère pointe de regret que la jeune fille consentait à rester seule. De toute façon, personne ne se souciait d’elle et de ses cheveux aussi sombres que de l’encre de chine. Valise à la main, se fut d’un pas résolu que la jeune Ai s’avança de quelques pas vers les portes. Puis, elle vit plus loin une jeune fille qui semblait également seule. Fixant la porte, puis la jeune fille. Se jeter dans la fosse au lion sans connaître personne, du suicide pur et simple. C’est ainsi qu’elle se dirigea vers l’inconnue, se demandant quoi dire. Au fond, elle n’aurait qu’à improviser non? Ce fut alors qu’elle vit que la jeune fille tenait une peluche de chat dans ses mains. Cela fit en sorte, bien que stupidement, qu’Ai ne savait plus ce qu’elle voulait dire. Heureusement, ayant toujours un air neutre, on aurait simplement dit qu’elle regardait la poupée. Puis, ouvrant la bouche, elle reformula son idée.

- Bonjour, je suis Enma Ai, mais appelle moi Ai. Tu es nouvelle aussi?

Les gens discutaient beaucoup il y a quelques secondes, mais ils s'arrêtèrent un instant pour regarder une jeune fille sortant d'une grande voiture. La jeune fille du nom de Akiko tenait une peluche de chat bien étrange à la main. Les autres la fixait semblant trouver cela complètement ridicule. Elle ne devait pas avoir 5 ans après tout pour entrer dans un tel établissement! Mais Akiko savait ce que les gens pensaient cela ne l'atteignait que très peu maintenant puisqu'elle avait été jugé depuis le tout début de sa jeunesse. Elle marchait tête baissé ne voulant pas voir le regard moqueur. Elle se contenta de regarder longuement sa poupée et étrangement elle lui souffla quelques mots. La jeune fille était sûre que sa poupée pouvait comprendre... problème mentaux? C'est ce que les gens porte à croire... mais il n'en est rien. C'était seulement une étuitions et aussi une manière de se réconforter. Après-tout ses poupées avaient été jusqu'à ce jour ses seules amies. Soudain la petite s'arrêta et leva lourdement la tête vers l'entrée de l'école... Elle était beaucoup plus grande que son ancienne école ce qui la faisait se sentir toute petite. Tout ses petites cliques à l'entour la fit soupirai. Akiko serra plus fort la patte de sa peluche lorsque tout à coup une jeune fille s'approcha. La jeune fille aux cheveux sombre qui semblait aussi seule qu'elle lui adressa la parole, paroles que Akiko écouta sans broncher.

- Bonjour, je suis Enma Ai, mais appelle moi Ai. Tu es nouvelle aussi?

Akiko ne savait pas comment lui répondre. Pourtant c'était tellement simple comme question! Même un enfant de 5 ans aurait répondu sans problème! Elle garda un air neutre hésitant avant de prononcer un mot. Ai allait sûrement la trouver idiote si elle ne répondait pas alors elle glissa assez froidement et maladroitement:

- Oui...

Elle arrêta sec de parler. Akiko n'avait jamais vraiment eu de conversation avec des gens qui n'étaient pas des adultes. Mais encore, les seuls à qui elle avait vraiment parlé était son père et sa mère. Akiko toussota comme si les mots lui manquait. Ce n,est que quelques secondes plus tard qu'elle continua:

- ... Je m'appel Akiko Yushiin...... appel moi Akiko.............. Dis-moi tu connais des gens ici?

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La jeune fille semblait bien timide, ce qui inquiéta légèrement Ai. Avait-elle dit quelque chose qui aurait pu causer un malaise? Y repensant rapidement, elle se dit que c’était peu probable. Ses yeux rouges, perçants, retombèrent sur la poupée. On avait dû le faire à la main, mais il était bien, selon Enma. Bien sur, côté "jouets" Ai n’était pas une bonne référence, mais elle aimait bien l’apparence du chat mauve, il lui rappelait légèrement le chat de chester qu’elle adorait depuis toute petite. Il avait des coutures un peu partout comparé à une peluche faite en usine, ce qui le rendait encore mieux selon Enma. Puis, son visage neutre se releva vers la jeune fille qui avait ré-ouvert la bouche. Elle lui dit son nom complet, rajoutant quelques instants plus tard de l’appeler par son prénom, contrairement à Ai qui préféra qu’on la nomme par son nom de famille. Puis, Akiko lui demanda si elle connaissait des gens. Regardant aux alentours en un bref regard circulaire, son regard rougeoyant se posa sur la Yushiin. Puis, elle ajouta de sa voix calme et douce :

- Si quelqu’un que je connais fréquente cette école, alors je ne suis pas au courant. Donc, je crois que l’on peut dire à environ 70 % que je ne connais personne ici. Ce qui est à demi faux puisque maintenant, je te connais Akiko-san.

Puis, son regard se rabaissa sur la poupée en forme de chat. La fixant d’abord, elle releva ensuite la tête et fit un sourire en coin, presque imperceptible avant d’ajouter l’une de ces questions qui ne nécessitent pas vraiment de réponse.

- Alors, ce chat, tu l’as fait toi-même? Je l’aime bien.

Puis, se retournant à nouveau, elle jeta un regard aux grandes portes avant de lever la tête au ciel. Les nuages étaient gris et semblaient de plus en plus chargés. À croire qu’il ne ferait que pleuvoir de plus en plus. Il serait même probable que cela évolue en orage, peu courant en cette période de l’année. Une légère brise fit onduler les longs cheveux d’Ai, la rappelant à la réalité. Reposant son regard intense sur Akiko, elle ajouta en un murmure.

- Et maintenant, restons nous ici ou entrons nous à l’intérieur pour se mettre à l’abri? Si tu préfères, je peux faire en sortes que nous parlions ici, dehors, sans même se rendre compte de la pluie qui tombe.

Comme ça Ai ne connaissait pas les gens de cet établissement... tant mieux au fond, comme ça il n'y aurait pas d'autre absurdités dites à son sujet. Plus la jeune fille parlait à Akiko plus celle-ci commença à être à l'aise. Elle n'avait pas l'air si différente d'elle et à ce qu'elle voyait, elle ne semblait pas détester ce chat qu'elle tenait dans sa main. Elle déserra un peu sa main lorsque Ai l'appela Akiko-San. Pour elle cela sembla étrange personne ne lui avait montré le moindre signe d'amitié ou bien de respect depuis.... depuis... ses parents en fait. Akiko remarqua que le regard de sa nouvelle rencontre se posa encore une fois sur sa drôle de peluche quand la jeune fille lui demanda si c'était d'elle, elle eue une sorte d'étincelle dans les yeux signe d'étonnement. Elle appréciait donc son travail qui lui tenait tant à coeur.

-" Oui c'est moi qui l'ai fait. Je suis contente qu'elle te plaise. "

C'est paroles sortient sur un ton neutre et pourtant tellement sincère... Ses pensées s'interronpu lorsqu'elle vu Ai lever la tête pour regarder des nuages. Elle fit de même par simple réflexe et constata que le temps n'était vraiment pas au beau fixe. Un vent souffla et étrangement elle ressentit une sorte de fardeau s'effacer. Ce vent lui rmettait les idées en place et la calma de tout doute. Elle regarda bizarrement Ai lorsqu'elle dit ses dernière phrases.

-" C'est comme tu le sens... personnellement, aucune de ses options ne me dérange. Mais je trouve quand même étrange ce que tu as dit... Comment pourrait-on rester sous la pluie sans s'en apercevoir? C'est impossible il me semble.... "

Akiko ne la traitait pas de mentause me se questionnait sur le sens de ses paroles. Elle n'avait aucune idée que cette école fonctionnait avec des pouvoir magic la surprise qu'elle aura quand elle l'apprendra... Ses parents ne lui avait rien dit avait de l'envoyer en ses lieux. Néanmoins, elle resta face à son interlocutrice pour qu'elle puisse lui fournir une explication

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Ai sourit légèrement, encore une fois, il aurait été quasi impossible de s’en rendre compte. Baissant la tête au sol, Enma ferma les yeux. Le plus difficile avec son pouvoir, c’était de l’activer. Une fois cette étape passée, plus rien ne pourrait possiblement l’arrêter. Se concentrant, il lui était plus facile de l’activer si elle visualisait d’abord l’illusion en question. Puis, le froid, les gouttelettes de pluie, plus rien ne se fit sentir. Les plaintes des conversations semblaient venir de très loin, devenue carrément inexistantes. Le vent devenait de plus ne plus chaud, une odeur de fleurs se faisaient sentir. Puis, avant de continuer, elle dit de sa voix douce et toujours aussi calme, sur la même intonation.

- Regarde moi bien dans les yeux et n’ai pas peur.

Elle releva la tête et plongea son regard intense dans celui d’Akiko. En moins d’un instants, Ai avait l’impression de plonger dans les yeux d’Akiko, jusqu’à voir un tout autre décor, ce qui avait probablement été également le cas pour la Yushiin. Le vent était devenu chaud. Les rayons d’un soleil intense et chaud étaient palpables. Le bruissement du vent dans l’herbe haute venait leur taquiner les oreilles. À pertes de vue, il y avait un magnifique champ de fleur. L’illusion était en place. Avançant d’un pas, Ai désigna ensuite la prairie de sa main au teint d’ivoire.

- Tout ceci n’est qu’illusion. Si tu réussi à détourner ton regard du mien, ton âme en sera libérée et aurevoir le soleil. Toutefois, tu peux bouger ton âme. Il serait surprenant que tu réussisses à faire bouger ton enveloppe corporelle de toute façon en ne te forçant pas réellement. Aux yeux de tout le monde, nous sommes immobiles à se regarder fixement dans les yeux, mais nos âmes bougent et parlent dans cette illusion que je viens de créer. Il est bien facile d’échapper à la pluie si on le veut vraiment.

La jeune fille qui ne comprennait toujours pas attendait une réaction de la jeune Ai qui avait la tête baissé. Elle commencais à se demander si elle allait bien mais elle s'en rendit compte assez quand la jeune fille lui dit de ne pas avoir peur. Avoir peur de quoi? La jeune fille n'avait jamais eu peur pour quoi que ce soit et ce n'était pas prêt de changer. Lorsque leur regarda se posa dans les yeux de l'autre Akiko sentit un instant d'égarement. Une sorte de tourbillon illusoir semblait s'être installé. N'était-ce qu'une impression? Akiko sentit un parfum légé lui passant délicatement sous le nez et réalisa au même moment qu'elle n'était plus au même endroit. Ai lui expliqua qu'elle avait utilisé un pouvoir d'illusion et lui expliqua aussi par la même occasion son fonctionnement. Akiko ne laissant paraître aucune expression lui demanda subitement:

-" Pourquoi? Enfin plutôt, comment est-ce possible? Je n'ai jamais vu une telle chose auparavant... Y en a-t-il d'autres avec des pouvoirs de la sortes?"

Akiko, bien qu'elle ne le montra pas se sentit dépassé et ne comprenait pas comment de telles choses était possible. Plein de question surgissaient dans sa tête du genre: Y a-t-il d'autre pouvoir. Elle se rappelait de quelque chose qu'avait dite sa mère -"Elle pourra y dévellopper un pouvoir et par la même occasion se faire des amis..." ... Cette phrase lui trottait dans la tête sans cesse.

-" Ai... ici... c'est une école avec des gens qui on des pouvoirs particulier.... n'est-ce pas?? "

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Ai écouta tout ce qu’Akiko avait à dire. Bien sur, pour une personne normale, Akiko aurait semblée très neutre à cet instant, mais elles étaient dans l’illusion d’Enma. Cette dernière pouvait donc décrypter aisément les sentiments de la personne qui subissait l’illusion. Ça semble compliqué, mais, ce qu’elle fait voir est toujours une illusion que subissent les deux personnes. Elles partagent ce qu’elles sentent, ce qu’elles entendent et ce qu’elles voient. Avec un minimum de concentration, il était aisé pour Ai de deviner l’état d’esprit d’Akiko, sans toutefois comprendre ses pensées. Puis, souriant légèrement, elle commença les explications aux diverses questions de son interlocutrice.

- Écoute bien Akiko-san, je vais t’expliquer. Je déduis très simplement que personne ne t’a mise au courant. Oui, il y a autant de pouvoirs différents que d’élèves en fait. Quant à savoir si quelqu’un d’autre peut produire des illusions de quelconque manière, je ne sais pas, ne t’ai-je pas déjà affirmé que je ne connaissais personne? Je crois l’avoir déjà dit. Ainsi donc, il est bien rare que les gens dévoilent leurs pouvoirs au premier venu, appart ceux qui ne s’en servent que pour la frime évidement. Ensuite, ton autre question. La manière la plus simple d’y répondre serait ainsi : les gens ne sont pas à cette école car ils ont des pouvoirs, ils ont des pouvoirs car ils sont à cette école. On dit que la fondatrice de cette école était magicienne, une femme nommée Cecilia. On dit aussi que c’était la seule femme étant magicienne en ce monde. De plus, c’était une excentrique, elle se devait d’avoir ce que les autres n’avaient pas. C’est ainsi qu’elle fonda le Lycée Magical, le nom parle de lui-même non? Ainsi donc, elle jeta un sort d’une puissance inouïe sur ce lycée. Résultat? Tous ceux qui y pénètrent voient une affinité cachée en eux depuis l’enfance s’accroitre jusqu’à ce qu’elle devienne un pouvoir. Ainsi donc, toi aussi tu en auras un, mais ne cherche pas ici et maintenant, tu ne réussirais pas à trouver et dans le pire cas, tu nous ferais sortir de l’illusion. Tu as d’autres questions Akiko-san?

Puis, elle continua de la fixer, détournant son regard quelques instants plus tard pour regarder virevolter de jolis papillons durant un moment. Lorsqu’elle réentendit le son de la voix de la Yushiin, elle reposa son regard sur Akiko et les papillons disparurent en poussière.

Mais oui qu'elle était sotte. Le nom du lycée l'indiquait de lui-même seulement, il s'aurait pu que ce ne soit que pour faire jolie. Il fallait croire que non. Si seulement on l'avait avertit avant qu'elle vienne ici. Akiko se sentait tout drôle comme si Ai pouvait lire jusqu'en elle. Celle-ci lui racontait donc l'histoire de femme magicienne nommé Cécilia qui était nulle autre que la fondatrice de ce lycée qui, à première vu, sembla totalement sublime. Cette personne qui avait de grand pouvoir était donc décédé depuis le temps que l'école existait. Tout le monde développait des pouvoir en y entrant? Akiko avait bien hâte de voir ça! Gardant son air "space" elle se demandait quel allait être son pouvoir. Le contrôle d'un élément? La visualisation? Les portes temporelles? Pour elle cela semblait tout à fait invraisemblable pourtant elle y coyait... Comme elle croyait que ses peluches pouvait lui parler. Pendant tout ce temps on lui aurait donc mentit... quand tout le monde dit que la magie n'existe pas, tout comme les fée. D'ailleurs Akiko croyait aussi en l'existance des fée et toute créatures enchantés. Bref, elle dit à la jeune Ai:

-" J'ai hâte d'avoir le mien... "

Avait-elle dit dans un petit murmur. Akiko remarqua les yeux rouge de Ai qui se reposa sur son regard. Et sans plus de temps les papillons un à un s'éffritèrent comme des fragment rocheux n'ayant jamais existés. Akiko ne comprenait à peine ce qui arriva en ce moment c'est pour cette raison qu'elle ne bougea pas sans prononcer un mot de plus. Ses pensées abstraites continuèrent de vagabonder au coeur de son esprit pendant que ses mains se laissère doucement glisser le long du ventre de la peluche pour mieux le saisir.

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Ai remarqua qu’Akiko semblait légèrement…inquiète? Surprise? En fait, elle ne saurait le dire, mais elle savait que quelque chose dans la disparition des papillons, tombés en poussières, l’avait figée comme une véritable statue. Puis, avec un doux sourire Enma tenta de la « rassurer ».

- Ce n’étaient pas de vrais papillons, ils n’étaient qu’illusion, je ne pourrais pas en faire disparaître de vrais ainsi.

Par la suite, la jeune fille lui fit signe de la suivre. Puis, faisant rapidement volte face, elle fit quelque pas. Son regard se posa par terre. Devant elle, le sol à perte de vue se mit à chuter, formant un ravin dont les profondeurs étaient peu à peu obscurcies par une espèce de brume épaisse et grisonnante. Maintenant, devant Ai, il n’y avait rien sinon une falaise à l’aspect sans fin. Avançant d’un pas, son pied droit était maintenant au dessus du vide. Se retournant, le pied toujours au dessus de la falaise, elle tendit la main vers Akiko.

- Aller Akiko-san, tu viens? Je vais te prouver que j’ai le parfait control ici et que tu ne dois pas craindre de disparaître en poussière.

Puis, elle sauta, ignorant si Akiko en avait fait de même. De toute façon, elle serait bien obligée de tomber. Le sol n’existait plus, elles tombèrent durant un court instant dans le bleu du ciel avant d’atterrir sur de moelleux nuages, quoi que humides. Se façonnant un siège du regard, Ai s’assis sur un nuage à forme de gros coussin la soutenant en haut d’une grande ville. Puis, elle désigna un autre nuage du doigt.

- Assis toi Akiko-san, tu verras ils sont confortables. Je t’avais dit de ne pas t’en faire, si tu disparais en poussière, c’est pour sortir de l’illusion. Alors, si tu veux on peut parler de tout et de rien, regarder simplement les gens passer. Quoi qu’il en soit, je devais te prouver que tu n’a pas à être mal à l’aise ici. Si tu préfères on peut retourner sous la pluie et ensuite entrer dans le lycée que tu puisses découvrir ton pouvoir tout de suite.

Pas super comme post.....mais mieux que rien je suppose =.= désolé

Akiko savait qu'il ne s'agissait pas de vrai papillon, mais elle trouvait quand même cela étrange. C'était la première fois de sa vie qu'elle voyait un pouvoir autre que dans les petits bonhommes à la télé. De plus, c'est pas tout les jours qu'on voit un papillon s'émietter! (xD) Lorsque la jeune lui dit de ne pas s'inquiéter la jeune fille posa le regard sur sa peluche et reglissa la petite patte pantouflé de Yasuko au creux de sa petite main pâle et agile. Elle posa le regarde devant les pieds de Ai et que voyait-elle? le sol qui s'effondrait. Contre toute attente, Akiko plutôt qu'avoir peur trouvait ça marrant. Elle n'avait envie que de suivre Ai. Sans plus attendre elle la suivit les yeux toujours fixant se vide incohérant. Soudain la chute cessa amortit par de soyeux nuages humidifié. La jeune fille lui indiqua un endroit où s'asseoir ce qu'elle fit avec joie (Joie qu'elle ne montre pas ouvertement bien sûr xD). Akiko regardait en bas voyant les petites gens se promener. Ils étaient minuscules! >.< M'enfin... Ai se lui demanda alors si elle avait envie de discuter de tout et de rien ou bien d'entrer dans l'école afin qu'elle découvre son nouveau pouvoir. Après mûr réflexion, elle trouva que le second choix était son préféré.

-" Je crois que j'aimerais bien qu'on entre... Je m'interroge vraiment sur ce que va être mon pouvoir. "

Akiko regarda une dernière fois en bas avant de regarder vers le haut. Plus de trou. Que le ciel, comme s'il n'avait jamais été percé et qu'elles n'avait jamais tombé de haut. D'autre surprise allait attendre Akiko bien sûr, mais comme c'était ça première fois elle allait s'en souvenir pour le reste de sa vie. Peut-être était-ce bien ainsi car comme ça elle n'allait jamais oublier la première jeune fille lui aillant adressé la parole par gentillesse et non par hypocrisie.

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Ai accepta d’un signe de tête, puis, elle se leva et fixa Akiko dans les yeux. Aux alentours, tout était noir, plus d’odeur, plus de chaleur ni de froid, le vide pur et simple. Puis, sa voix douce et calme se fit entendre.

- D’accord, autant rentrer de toute façon il ne faudrait pas attraper un rhume ou un truc du genre. Je t’averti, le retour sera brutal.

Puis, le froid, la pluie, le vent brutal, tout revint en un seul instant. Le brouhaha des conversations plus ou moins lointaines. Un mal de tête se fit sentir brusquement pour Ai. Dans un geste aussi rapide qu’un réflexe, elle porta la main à son front. Fermant les yeux, elle calma le rythme de sa respiration et par le fait même son rythme cardiaque. Ce n’était pas vraiment le retour si brutal qui l’épuisait, mais bien l’utilisation de son pouvoir et le fait de le garder actif. En fait, manipuler ses illusions était très facile pour elle, mais le fait de les maintenir trop longtemps lui causait cet épuisement. Ses jambes étaient molles, on aurait dit qu’elle allait tomber d’une seconde à l’autre. Sans trop s’en rendre compte, son autre main avait laissée tomber sa valise et serrait également son front douloureux. Prise de vertiges, Ai vacilla un moment. Puis, elle réussi après quelques instants à reprendre le control de soi. Relevant la tête, elle fit un léger sourire en coin à Akiko.

- Tu viens Akiko-san, j’ai également hâte de voir quel sera ton pouvoir.

Avant que la Yushiin puisse rajouter quoi que ce soit, elle reprenait sa petite valise et marchait vers les grandes portes.

L'heure du retour était arrivé. Néanmoins, Akiko en gardera un très bon souvenir... tant de surprise en si peu de temps! S'en en était éblouïssant pour elle. Pendant le retour plus aucun son n'était perçu... en fait c'est faux, car elle entendait un petit silement ainsi que les battements de son coeur qui était à un rythme régulier mais à la fois presque trop lent. Peu à peu les sons revenaient il n'y avait plus beaucoup de voix vu que les gens rentraient cause de plui. Mais le son des gouttes firent jusqu'au dernier moments un étrange résonnement en tombant au sol. Une fois totalement sortit de l'illusion, Akiko se disait que c'était fou ce qui venait d'arriver. Elle réalisa au même moment que la jeune Enma était en train de vaciller un peu. Elle la regarda bêtement sans plus de réaction mais se demandant si elle allait rapidement se sortir de cette migraine. Pour en être au point de laissé tomber sa valise ça devait faire très mal... de plus qu'elle se tenait la tête... Heureusement pour la jeune fille ce malsise fut bref et elle reprit donc ça petite valise, valise que Akiko fixait du regard. Et comme si de rien n'était son interlocutrice se mit à lui reparler.

- Tu viens Akiko-san, j’ai également hâte de voir quel sera ton pouvoir.

-" Oui... "

Akiko avec son petit sac à dos et Ai avec sa petite valise entrèrent donc dans l'école, au sec, à l'abri de tout sauf des regards mauvais lancé par tout les élèves un tant soit peu trop imbu d'eux-même ou bien tout simplement con à en mourir. Mais au moins elles étaient deux face à ces quelques personnes sans coeur et indécrotable. Les dernière paroles d'Akiko avant d'entrer dans le lycée furent les suivantes:

-" Je vais bientôt le savoir... "

[Prochain poste sur la place publique]

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